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pourquoi pas ici
30 août 2015

Un diplôme pour quelques verres...

La rentrée est toute proche. Pour les plus grands, la faculté n'ouvre pas encore ses portes et pourtant on ne peux plus attendre la moindre occasion pour se noyer dans l'alcool... Cette jeunesse ne compte plus hélas tous les drames qui ne sont que la conséquence de soirées bien arrosées. Les incivilités se multiplient au nom d'un jeunisme qui n'a que faire de nos morales. Il est devenu à la mode d'arpenter les rues toulousaines à moitié ivre pour ne pas dire pire. Les cris et les bagarres deviennent le quotidien d'un monde bien à eux où nul ne peut y faire. Les lendemains déchantent pour certains quand d'autres bouleversent une vie pour une nuit de beuverie. On peut s'interroger sur le pourquoi de tels comportementsf alors que l'avenir leur appartient. Un peu comme le reflet de cette société en souffrance qui n'a plus de limite et ringardise toutes les bonnes résolutions. Jadis, on pouvait faire la fête et rentrer tranquillement chez soi. De nos jours, il vaut mieux raser les murs et malheur à celui ou celle qui croiserait la route de ces électrons libres qui n'ont plus peur de franchir les limites de l'inconsevable. Des jeunes dans la force de l'âge à qui tout est permis et qui n'ont que faire des conséquences de leurs incivilités. Pisser contre un mur est à moindre mal, c'est aussi un signe de comportements qui en dit long sur la suite selon comment on va gérer la situation... On pleure par manque d'université et on fout sa vie en l'air pour une soirée bien arrosée. C'est bien le paradoxe de ce siècle où le permissif régne dans toute sa splendeur comme les loups qui attendent le crépuscule pour chasser leur proie. Triste rentrée pour les familles de toutes ces victimes qui se répétent régulièrement dans l'attente d'une prise de conscience globale de faits qui hélas font trop souvent la une des infos. Ainsi va notre beau monde, la jeunesse doit vivre, les vieux ringards au placard et tout va bien au pays de la bêtise pourvu que jeunesse passe et que de grands esprits s'empressent d'applaudir.

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